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MALCOM X
Malcolm X |
Tant que nous détestions l’Afrique, nous nous détestions nous-mêmes. Tant que nous détestions les prétendues caractéristiques africaines, nous détestions notre propre aspect. Et vous m’appelez le prédicateur de la haine. Mais c’est vous qui avez appris au monde à haïr une race toute entière et, maintenant vous avez l’audace de nous reprocher de vous détester pour la simple raison que nous n’aimons pas la corde que vous avez mis à notre cou.» « Tant que nous détestions l’Afrique, nous nous détestions nous-mêmes. Tant que nous détestions les prétendues caractéristiques africaines, nous détestions notre propre aspect. Et vous m’appelez le prédicateur de la haine. Mais c’est vous qui avez appris au monde à haïr une race toute entière et, maintenant vous avez l’audace de nous reprocher de vous détester pour la simple raison que nous n’aimons pas la corde que vous avez mis à notre cou.» On s’étonne parfois de voir associer la figure de Malcolm X aux visages de Sélassié et Garvey dans certaines peintures rastafariennes. Par delà les appartenances doctrinales, son combat a pourtant inspiré, de façon non négligeable, les positions défendues par la communauté rastafarienne au cours des années soixante-dix. Dans son livre « The Earth Most Strangest Man the Rastafarian », Mortimo Planno affirme ainsi que l’évolution idéologique de Malcolm X à la fin de sa vie recoupait les mêmes préoccupations que les rastas, notamment sur la question du retour en Afrique. Pendant son enfance, Malcolm assiste en compagnie de son père aux meetings de l’UNIA : « Mon père , le Révérend Earl Little était un pasteur baptiste, et militait dans l’Association universelle pour le progrès des Noirs de Marcus Garvey. Avec l’aide de disciples comme mon père, Garvey dont le quartier général était à Harlem, levait l’étendard de la pureté de la race noire et exhortait les masses noires à regagner l’Afrique, terre de leurs ancêtres.» Notre histoire débute en février 1946. Malcolm Little, alors âgé de 21 ans, est condamné à purger dix ans de prison pour vol. C’est ici que commence l’itinéraire politique et religieux d’un homme qui a fait vaciller les fondations l’Amérique. C’est entre quatre murs, paradoxalement, que Malcolm Little, « petite frappe » selon ses propres termes, va s’affranchir de ses « chaînes psychologiques ». Par l’entremise de son frère Reginald, Malcolm est initié aux théories religieuses d’Elijah Muhammad, fondateur de la Nation Of Islam. En 1948, Malcolm se convertit à l’Islam version « Black Muslims ». L’histoire des musulmans noirs remonte au début du siècle : Drew Ali (Timothy Drew) fonde à Newark dans le New Jersey, le Moorish Science Temple. Sa vision de l’Islam n’a rien d’orthodoxe : le prédicateur enseigne à ses fidèles que le Christ était un homme noir assassiné par les blancs. Après sa mort en 1929, Wallace Fard lui succède et établit le Temple de l’Islam dans plusieurs villes des Etats Unis. Fard durcit les positions du précurseur en affirmant que les blancs sont des « diables caucasiens » et qu’il ne saurait être question d’une quelconque vie commune avec la race blanche. En 1935, Fard disparaît mystérieusement, et son bras droit Robert Poole, prend la tête du mouvement renommée « Nation of Islam ». Sous le nom d’Elijah Muhammad, Poole divinise Fard en affirmant qu’il était la réincarnation d’Allah, et adopte, quant à lui, le titre de prophète. La NOI prend rapidement de l’ampleur et acquiert une dimension nationale. La théologie élaborée par Elijah Muhammad désigne la race noire comme un peuple élu et diabolise les blancs comme étant des « démons aux yeux bleus ». Toujours selon ses propres dires, la race blanche aurait été créée par un sorcier fou du nom de Jacob. Entre séparatisme et suprématisme, les théories diffusées par Elijah Muhammad et ses fidèles sujets vont rencontrer de nombreux échos dans les couches les plus défavorisées de la communauté afro-américaine. Contrairement à Garvey, le leader de la NOI ne prône pas le retour en Afrique mais l’octroi de plusieurs états où la communauté noire pourrait vivre de façon totalement autarcique. Aux expéditions punitives, lynchages et discours haineux propagés par le Ku Klux Klan (société secrète datant de 1865) et ses Chevaliers de l’Apocalypse, répond le système religio-raciste fondé par Elijah Muhammad et ses prédécesseurs. Après six ans d’enfermement, Malcolm Little est libéré sur parole en 1952. A dater de ce jour, il va se dévouer corps et âme au développement de la NOI. Excellent orateur, Malcolm harangue ses frères au cours de meeting de rue, multiplie les réunions et parvient ainsi à attirer de nombreux adhérents à la NOI. Rebaptisé Malcolm X, par référence au nom inconnu de ses ancêtres africains, il abandonne son « nom d’esclave » et dirige le temple de Harlem en 1954. Sa rigueur et son radicalisme le propulse au sommet de la hiérarchie de l’organisation. En quelques années, Malcolm est devenu le numéro deux de la Nation of Islam. Cette ascension fulgurante n’est pas sans engendrer certaines animosités intestines. On lui reproche de briguer le leadership, d’être un porte-parole opportuniste et avide de pouvoir. Ces querelles souterraines ajoutées à une déclaration imprudente sur la mort de JFK vont le mettre temporairement à l’index du mouvement. Elijah Muhammad s’inquiète de l’influence grandissante du « frère Malcolm » au sein de la NOI. Si Elijah Muhammad est un personnage de l’ombre, manipulant ses sujets comme des pantins, Malcolm est doté d’une très grande stature charismatique, susceptible d’échapper brusquement à tout contrôle. Un évènement sulfureux va amorcer la rupture entre les deux hommes. En 1963, Elijah Muhammad est suspecté d’entretenir des liaisons «immorales » avec plusieurs jeunes femmes. Choqué par ce qui lui apparaît comme étant en totale contradiction avec la morale puritaine professée par le gourou de la NOI, Malcolm X s’écarte progressivement de son maître spirituel et entreprend en 1964 un pèlerinage à la Mecque : « En tant que musulman, lorsque j’ai quitté le mouvement des Black Muslims, je me suis aperçu que notre enseignement n’était pas conforme au véritable Islam. Je me suis donc rendu à la Mecque pour devenir un authentique musulman. » êtres humains sont égaux devant Dieu et membres à part entière de la grande famille de l’humanité. Elle rejette totalement la philosophie raci A la Mecque, Malcolm X s’étonne de voir des individus issus de toutes les origines ethniques, priant à l’unisson. Cette fraternité entre les peuples lui ouvre les yeux sur la « véritable nature de l’Islam». Dès lors, le fossé entre sa foi nouvellement acquise et les prêches d’Elijah Muhammad est infranchissable. Dans une lettre envoyé au New York Times (4 octobre 1964), Malcolm entérine le divorce avec la Nation Of Islam : « Dans cette religion, tous les hommes sont considérés comme frères. Tous les ste d’Elijah Muhammad, qu’il a lui-même dénommé Islam. » Celui qui se nomme désormais El-Hajj Malik El-Shabazz, ne peut plus éviter une opposition frontale et violente avec son ancien maître, le prétendu «Messager d’Allah ». De retour aux USA, Malcolm fonde la « Muslim Mosque » et dénonce la falsification religieuse et le conditionnement psychologique sur lesquels reposent les fondements de la NOI : «Oui, j’étais aussi fou qu’eux. Si Elijah Muhammad m’avait demandé de lui rapporter la tête de quelqu’un, j’y serais allé et je l’aurais fait sans me poser de questions. (…) J’avais en lui une confiance aveugle. (…) Il ne pourra jamais se rendre dans le monde musulman et prétendre qu’il est un prophète ou Allah réincarné. Ils lui couperaient la tête s’il disait cela. » Malcolm X ne se limite pas à fustiger le sectarisme charlatanesque de son ancien mentor. En dépit des nombreuses tentatives d’intimidation, Malcolm révèle les contacts noués entre la NOI, le Ku Klux Klan et George Lincoln Rockwell (chef du parti nazi américain) : « Ils emploient les mêmes méthodes que le KKK (…) Consultez donc les anciens numéros de Muhammad Speaks (journal de la NOI) ; vous y trouverez des articles qui font carrément l’éloge du KKK. » Les révélations prononcées par Malcolm concernant une « conspiration » entre le Klan et la NOI vont signer son arrêt de mort. Le 14 février 1965, des sbires de la Nation Of Islam jettent des bombes incendiaires sur la demeure de Malcolm X. L’attentat est raté, provisoirement du moins : Malcolm est en première position sur la liste noire : « Oui, c’est pour cela qu’il veut ma mort, parce qu’il savait que dès que j’aurais quitté le mouvement, j’allais tout révéler. Et le FBI le sait. Et la police de Chicago le sait. Même la presse le sait. Mais personne ne dénonce le bonhomme. » Malcolm X est cerné par de nombreux ennemis : ses ex-coreligionnaires, la police new-yorkaise et les services de surveillance américain. Si Malcolm X est bel et bien devenu une figure religieuse respectée pour son authenticité, son militantisme en faveur de la cause noire demeure sa principale préoccupation. L’activisme radical de Malcolm X est l’objet d’une surveillance constante. Il se positionne contre le parti pris de la non-violence et émet de sérieux doutes sur l’efficacité du combat pour les droits civiques mené par le Révérend Martin Luther King : « Quand vous avez des hommes du Klan qui frappent des femmes noires devant les caméras, tandis qu’un pauvre con de noir regarde sans rien faire sous prétexte qu’il est non-violent. Nous, nous n’acceptons pas ce genre de choses.» Malcolm X préconise l’autodéfense, « par tous les moyens nécessaires» pour contrer les exactions racistes perpétrées par la population blanche du sud et la police. Il exhorte ses frères à étudier « les méthodes de la guérilla » et préfigure en cela l’émergence du Black Panther Party. Malcolm X renvoie la société américaine à ses propres contradictions : « Elle ne pratique pas ce qu’elle préconise. Elle prêche la fraternité mais ne la pratique pas (…) Ces gens-là nous accusent de ce dont ils se rendent eux-mêmes coupables.(…) Ils vous défoncent le crâne, puis vous accusent de les avoir attaqués. (…) Les rôles s’inversent : la victime devient le criminel ; le criminel la victime. » Par ailleurs, sa vision du combat à mener s’est considérablement élargie. Le nationalisme noir est inefficace à ses yeux, il faut lui substituer l’internationalisme : «Vous et moi, nous sommes en pleine révolution. Une révolution mondiale » déclare t-il en 1965. Après son périple en Arabie Saoudite, Malcolm X a entamé une vaste tournée transafricaine et ces voyages lui ont fait prendre conscience de la nécessité pour les noirs de s’organiser mondialement : « Tout mouvement pour la liberté des Noirs basé sur les seules questions intérieures de l ‘Amérique ne peut qu’échouer. » En passant à la vitesse supérieure, Malcolm X avait pleinement conscience du danger qu’il encourait : « Je me réveille tous les matins sachant que j’ai gagné un jour de plus. Je vis comme un mort en sursis.» Pour le directeur du FBI, Edgar G. Hoover, Malcolm X représente une menace bien plus dangereuse depuis qu’il s’est affranchi de la tutelle spirituelle d’Elijah Muhammad. Malcolm X fait publiquement savoir lors de ses derniers discours que la NOI est noyautée par la police qui « connaît toutes les opérations criminelles du mouvement des Black Muslims, car elle l’a complètement infiltré ». Surveillé de près par les agents du contre-espionnage, épié par le FBI, « blacklisté » par la NOI, Malcolm X sent l’étau se resserrer irrémédiablement autour de lui. Le compte à rebours est engagé : « J’ai toujours pensé que moi aussi je mourrais de mort violente.» De nombreuses spéculations ont été émises sur l’identité des commanditaires de l’assassinat de Malcolm X : Elijah Muhammad, un rival tel que Louis Farrakhan actuel leader de l’organisation, les services secrets américains ? Ces thèses et hypothèses sont d’autant moins contradictoires que les complicités pouvaient s’avérer multiples. La mort de Malcolm X satisfaisait de nombreux intérêts personnels, organisationnels et gouvernementaux. Les exécutants sont, pour la plupart, membres des Black Muslims, les commanditaires restent quant à eux à identifier. Le mystère reste entier. Le 21 février 1965, alors qu’il prononçait un discours à l’Audubon Ballroom de Harlem, Malcolm X est assassiné par balles. *Les citations de Malcolm X sont extraites des livres : - Malcolm X, Ultimes Discours, (l’Esprit Frappeur). - Malcolm X & Alex Haley, L’Autobiographie de Malcolm X, (Grasset). Dossier publié dans Ragga n°68 (novembre 2005), pages 59-63. Le livre « Jah Rastafari : abécédaire du mouvement Rasta » est de nouveau disponible dans une nouvelle édition : |
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le discour de VICTOR HUGO allocution sur l ' Afrique
Le 18 Mai 1879, lors d'un banquet réunissant toute une palette de personnalités françaises de l'époque, le célèbre Victor Hugo (1802-1885) fut la surprenant déclaration suivante. Celle-ci révèle les non-dits à l'origine de la situation actuelle de l'Afrique [1] :
« Fixons nos yeux vers l'avenir ; demandons-nous ce que fera le XX° siècle ? Politiquement, vous le savez, je n'ai pas besoin de vous le dire. Géographiquement, permettez que je me borne à cette indication ; la destinée des hommes est au sud !
Le moment est venu de donner au vieux monde cet avertissement : il faut être un nouveau monde ; le moment est venu de dire aux quatre nations d'où sort l'histoire moderne, la Grèce, l'Italie, l'Espagne et la France, qu'elles sont toujours là, que leur mission s'est modifiée sans la transformer, qu'elles ont toujours la même situation responsable et souveraine au bord de la Méditerranée, et que, si on ajoute un cinquième peuple, celui qui a été perçu (entrevu) par Virgile, et qui s'est montré digne de ce grand regard : l'Angleterre, on a à peu près tout l'effort de l'antique genre humain vers le travail, qui est le progrès, et vers l'unité qui est la vie.
La Méditerranée est un lac de civilisation, ce n'est certes pas pour rien que la Méditerranée a sur 'un de ses bords le vieil univers et sur l'autre l'univers ignoré, c'est-à-dire d'un côté toute la civilisation et de l'autre toute la barbarie. Le moment est venu de dire à ce groupe illustre de nations : Unissez-vous allez au sud. Est-ce que vous ne voyez pas le barrage ?
Il est là, devant vous, ce bloc de sable et de cendre, ce monceau inerte et passif qui depuis six mille ans fait obstacle à la marche universelle ce monstrueux Cham qui arrête Sem par son énormité, l'Afrique. Quelle terre que cette Afrique ! L'Asie a son histoire, l'Amérique a son histoire, l'Australie elle-même a son histoire, qui date de son commencement dans la mémoire humaine ; l'Afrique n'a pas d'histoire ; une sorte de légende vaste et obscure l'enveloppe. Rome l'a touchée pour la supprimer et quand elle se crut délivrée de l'Afrique, Rome a jeté sur cette morte immense une des épithètes qui ne se traduisent pas. Africa portentosa, c'est plus et moins que le prodige, c'est ce qui est absolu dans l'horreur ; le flamboiement tropical, en effet, c'est l'Afrique, et il semble que voir l'Afrique, ce soit être aveuglé : un excès de soleil est un excès de nuit.
Déjà les deux peuples colonisateurs, qui sont deux grands peuples libres, la France et l'Angleterre, ont saisi l'Afrique : la France la tient par l'ouest et par le nord, Angleterre la tient par l'est et par le midi. Voici que l'Italie accepte sa part de ce travail colossal, l'Amérique joint ses efforts aux nôtres ; car l'unité des peuples se révèle en tout ; l'Afrique impose à l'univers une telle suppression de mouvement et de circulation qu'elle entrave la vie universelle et la marche humaine ne peut s'accommoder plus longtemps d'un cinquième du globe paralysé. Les hardis pionniers se sont risqués et dès leurs premiers pas, ce sol étrange est apparu réel ; ces paysages lunaires deviennent des paysages terrestres ; la France est prête à y apporter une mer. Cet univers qui effrayait les Romains attire les Français…
Refaire une Afrique nouvelle ; rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation tel est le problème, Europe le résoudra.
Allez, peuples, emparez-vous de cette terre Prenez-la. A qui ? A personne ! prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes. Dieu offre l'Afrique à l'Europe Prenez-la !
Où les rois apporteraient la guerre, apportez la concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue, non pour le sabre mais pour le commerce, non pour la bataille mais pour l'industrie, non pour la conquête, mais pour la fraternité. Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup, résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires.
“Allez, faites des routes, faites des ports, faites des villes, croissez, cultivez, multipliez, et que sur cette terre, de plus en plus dégagée des prêtres et des princes, l'esprit divin s'affirme par la paix, et l'esprit humain par la liberté. »
Ce banquet commémoratif de l'abolition de l'esclavage, présidé par Victor Hugo, réunissait chez Bonvalet, près de 120 convives. Il avait à sa droite Victor Schoelcher (auteur du décrêt d'abolition de l'esclavage) et Emmanuel Arago, fils du grand savant républicain qui l'a signé comme ministre de la marine. A sa gauche, M Crémieux et Jules Simon. On remarquait dans l'assistance des sénateurs, des députés, des journalistes, des artistes.
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le message
les chants de BOB MARLEY en francais
Rédemption Song
"oui, les vieux pirates m'ont enlevé
Et vendu aux vaisseaux marchands
Dès qu'ils m'ont sorti
De la fosse sans fond
Mais ma main était rendue forte
Par la main du tout-puissant
Nous avançons triomphalement dans cette génération
Je n'ai jamais rien possédé d'autre que des chants de liberté
Aidez-moi à chanter ces chants de liberté
Je n'ai rien d'autre que des chansons de Rédemption
Des chansons de Rédemption
Émancipez-vous de l'esclavage mental
Vous seuls pouvez libérer vos esprits
N'ayez pas peur de l'énergie nucléaire
Car aucun d'eux ne peut arrêter le temps
Pendant combien de temps encore tueront-ils nos prophètes
Sans que nous intervenions
Certains disent que cela fait partie du tout
Qu'il nous faut compléter le livre
Émancipez-vous de l'esclavage mental
Vous seuls pouvez libérer vos esprits
N'ayez pas peur de l'énergie nucléaire
Car aucun d'eux ne peut arrêter le temps
Pendant combien de temps encore tueront-ils nos prophètes
Sans que nous intervenions
Certains disent que cela fait partie du tout
Qu'il nous faut compléter le livre
Aidez-moi à chanter ces chants de liberté
C'est tout ce que j'ai jamais possédé
Des chansons de Rédemption
Chansons de Rédemption
Des chants de liberté de liberté"
BoB MARLEY et ses chansons
B.M : C'est la réalité et l'imagination. C'est ce qui est bon et ce qui est mauvais. Ce qui fait le plus de mal aux hommes, ce sont les vanités matérielles. Le bon souffre pour le méchant. C'est le respect qu'on essaie d'enseigner.
BoB MARLEY et la musique
B.M : J'ai vécu longtemps avant de voir le moindre argent, mais mon rôle sur cette terre n'est pas de devenir une star ou un truc du genre, et ma vie n'est pas guidée par la vanité matérielle. Je suis là pour faire de la musique, et c'est ce que je fais. Vraiment, je ne suis qu'un homme de cœur.
BoB MARLEY et la musique -bis-
B.M : Les gens ne comprennent pas que nous aussi on vit sur terre. On ne chante pas nos chansons avant de retourner vivre dans le ciel. Je n'ai pas d'armée derrière moi. Si j'en avais une, je m'en ficherais, je ne deviendrais pas encore plus militant. Parce que que je saurais que j'ai, disons, cinquante milles jeunes en armes derrière moi, et mon discours serait un discours de force. Mais il faut savoir composer. Peut-être que si j'avais écrit une chanson plus dur que 'Kaya', ils auraient essayé de m'assassiner parce que je serais aller trop loin. Je dois savoir mener ma vie, parce que c'est tout ce que j'ai et personne ne peut me dire de la mettre en jeu, tu vois. Parce que personne ne comprends ces choses. Tout cela est plus dangereux que les gens peuvent l'imaginer. Les gens qui ne sont pas dedans ne savent pas. C'est mon travail, et je le connais depuis l'intérieur. Je sais quand je suis en danger et quoi faire pour m'en sortir. Je sais quand tout est cool et je sais quand je tremble, tu vois. Parce que tout le monde écoute de la musique, alors c'est une force terrible.
BoB MARLEY et l'Afrique
B.M : Le rasta man doit rentrer chez lui en Afrique. Cela paraît bizarre à certains, ça peut avoir l'air fou, mais nous voulons retourner chez nous en Afrique. L'histoire de la Jamaïque est gâtée une fois pour toutes ; c'est comme un oeuf cassé : on ne peut pas le recoller. Pour nous les Rastas, il n'est pas possible de recoller les morceaux de la Jamaïque. Lorsqu'on regarde bien le système ici, on voit la mort. Et les Rastas disent la vie. Ici, les gens doivent se battre pour la moindre chose. Ils vivent dans l'envie et la vanité.
BoB MARLEY et la VIE
B.M : Nous avons besoin de vibrations positives. Parce que d'abord tu ne dois pas être un ignorant, tu dois être intelligent. Nous voulons extirper le négatif, le faire sortir. Il faut être positif. C'est ce qui sort de ta bouche qui te maintiens en vie. Et la Vie, c'est la plus grande de toutes les choses.
Jamming
On fait la fête,
Et moi, je veux faire la fête avec toi.
On s'est tous rassemblés pour s'amuser,
Alors, j'espère que toi aussi, tu aimes t'amuser.
On n'a pas de règles, on n'a pas de promesses.
On peut faire ce que l'on veut,
J'ai vite compris votre petit jeu,
Parce que nous en payons le prix tous les jours.
Nous sommes le sacrifice vivant,
Et nous allons faire la fête jusqu'à ce que la soirée soit finie.
On fait la fête,
En pensant que cette soirée était une chose appartenant au passé.
On fait la fête,
Et j'espère que cette soirée va durer.
Aucune balle ne pourra nous arrêter maintenant,
Nous ne mendierons pas et nous ne nous inclinerons pas,
Nous ne pourrons être ni achetés ni vendus.
Nous défendons tous les justes,
Les enfants de Jah doivent s'unir,
Parce que la vie est bien plus précieuse que l'or.
On fait la fête, on fait la fête,
Et on s'amuse au nom du Seigneur.
On fait la fête, on fait la fête,
On s'amuse dès qu'on quitte les chantiers.
Et on chante "Sainte soit la colline de Sion",
Jah siège sur la colline de Sion et gouverne toute la création.
Oh! Oui, on fait la fête.
On fait la fête,
Et moi, je veux faire la fête avec toi.
On s'est tous rassemblés pour s'amuser,
Et on espère que tu t'amuses aussi.
Jah sait à quel point j'ai essayé
( Je ne peux pas cacher la vérité )
De toujours te satisfaire.
L'amour véritable qui est à présent devenu réalité
Est l'amour auquel je ne peux résister;
Alors fais donc la fête à mes côtés.
On fait la fête,
Et moi, je veux faire la fête avec toi.
On fait la fête, on fait la fête,
On fait la fête, on fait la fête,
Et on espère que tu t'amuses aussi."
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DONFE bientot chez vous
Tres bientot DONFE sera chez vous avec un album de 10 titres intitulé "peace and love"...recevez chez vous cet album riche en musik et en texte ...la culture du reggae pur et des textes qui vous rappelleront les annees 60 du reggae..l album parle d amour et de paix aussi de reconcialition entre les fils et filles de ce pays ce tres beau pays que nous aimons tous la Côte d'Ivoire....
10 titres bien structurés on retient le titre du clip numero 3 sur le CD..(dougou) et aussi le titre num 1 qui est (ghetto youths et le 5 nabintou cisse etc....) bref un album à deguster...
bientot chez vous
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PRESENTATION
DONFE PROD
PEACE & LOVE
DONFE EST NE LE 25 MARS 1974 DANS UN QUARTIER D'ABIDJAN ....IL COMMENCE A FAIRE LA MUSIQUE EN 1988 LORSQUE QU 'IL ETAIT ENCORE A L 'ECOLE DANS LA VILLE OU EST NEE SA MERE A ODIENNE...TRES RAPIDEMENT DONFE COMMENCE A COMPOSER LUI MEME SES CHANSONS ET D UNE VOIX MELODIEUSE ,IL SE FAIT REMARQUER DANS SON ENTOURAGE .PENDANT LONGTEMPS IL RESTE DANS L OMBRE POUR TRAVAILLER SES TEXTES ET SA VOIX .C EST EN 2006 QUE DONFE RENTRE DANS UN STUDIO POUR ENREGISTRER SA PREMIERE MAQUETTE DE 4 TITRES.LA MEME ANNEE DONFE VA VOIR LA CELEBRE SATR ISMAEL ISAAC ET RENTRE EN STUDIO POUR ENREGISTRER SON PREMIER ALBUM DANS LE STUDIO D' ISMAEL ISAAC...LA RENCONTRE ENTRE DONFE ET ISMAEL ISAAC DATE DE LONGTEMPS PAR L 'INTERMEDIAIRE D' UN DE SES AMIS BABOUCHICO QUI VIT AUX ETATS UNIS A CHICAGO ET DEPUIS CE FUT UNE FAMILLE DE MUSIQUE
tel. 00225 06 82 48 82
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je suis belle
je t envoies mes encouragements e mon salut ds tt ce ke tu fais ...tu es un homme tres combatif e je te souhaite le meilleur car tu as de la rage en toi.....